Breuillet
terre d'accueil de vos vacances
Dans la presqu’île d’Arvert, entre Seudre et Gironde à quelques kilomètres de l’océan, BREUILLET, dont le nom aurait une origine celtique signifiant « bosquet » ou « petit bois », a conservé de nombreux sites boisés et classés et s’étend sur un plateau vallonné s’orientant au sud vers le marais de St Augustin et au nord vers la Seudre. Ses habitants sont appelés les Breuilletons et les Breuilletonnes La situation de la commune, au cœur de l'arrière-pays royannais en fait également une destination « de repli » pour nombre de vacanciers durant la saison estivale, qui viennent y découvrir un patrimoine où trône en bonne place l'église Saint-Vivien (XIIe siècle), caractéristique de l'âge d'or du style roman saintongeais.
Activité et patrimoine
L'église Saint-Vivien de style roman, subit de graves destructions durant les conflits franco-anglais du xive siècle. Ses dimensions modestes s'expliquent par la destruction de son chevet, dont quelques maigres vestiges s'intègrent dans le presbytère, attenant à l'église. Le transept fut également détruit durant la même période. Le plan du sanctuaire se limite à une nef unique formant quatre travées. L'église, classée monument historique en 1914, présente une façade à trois registres horizontaux. Un large portail en plein-cintre orné de motifs assez archaïques est surmonté de séries d'arcatures aveugles réparties sur deux niveaux.
Temple protestant : cet édifice néo-classique est l'unique témoignage de l'architecture religieuse protestante à avoir été conservé dans la commune.Malgré les objections, la construction du temple commence en 1843, se poursuivant jusqu'en 1847. Le temple de Breuillet forme un vaisseau unique basé sur un plan rectangulaire, éclairé par une série de baies en plein cintre. La façade est encadrée par deux pilastres ioniques portant une architrave et un fronton triangulaire à denticules. Autrefois entouré par un grillage, l'édifice ouvre aujourd'hui sur une petite place bordant la rue principale du bourg.
Logis de Taupignac : La demeure actuelle succède à un ancien logis noble dont il est fait mention dès le xviie siècle. Les bâtiments actuels s'articulent autour d'une avant-cour et d'une cour d'honneur, délimitées par un corps de bâtiment couvert de tuiles romanes et une série de dépendances.
Ils sont le résultat d'une campagne de restauration intervenue à partir de 1838 à l'instigation du propriétaire de l'époque, l'ingénieur Antoine Bonnet de Lescure.
Logis de Chalézac, les origines de cette vaste maison de maître sont assez mal connues, même si les archives nous apprennent sa reconstruction en 1768, à l'instigation de ses propriétaires d'alors, la famille Chevalier des Landes. Transformée en exploitation agricole et vinicole, le domaine accueille depuis 1980 une noiseraie qui serait l'une des plus importantes d'Europe.
Le logis se compose d'un corps de bâtiment composé de deux niveaux habitables.
La cour du domaine accueille un puits surmonté d'un monument funéraire : une inscription rendant hommage aux défunts Louis Tessier et Marie Robelien, ainsi que la date de 1593, court le long de l'architrave. Ce monument atypique est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1927