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La Tremblade
terre d'accueil de vos vacances

Ses habitants sont appelés les Trembladais et les Trembladaises. La commune de la Tremblade, conjugue depuis longtemps le tourisme, la pêche et surtout une ostréiculture déjà pratiquée par les Gallos-Romains.
Station balnéaire classée, Ronce-les-Bains, lieu-dit et quartier nord de la Tremblade, offre ses 15 kms de plages, certaines protégées par l'île d'Oléron, d'autres plus sauvages, face à l'Océan, et une forêt domaniale de 6000 hectares avec pistes cyclables et chemins de randonnée. La commune est presque entièrement couverte par un massif forestier protégé, la forêt domaniale de la Coubre.
La côte sauvage, orientée plein ouest, forme une longue plage exposée aux courants et à de fortes déferlantes qui en font un des hauts-lieux du surf de la région royannaise. A Ronce-les-Bains les villas Belle Epoque, la fête foraine, la voile et les planches de surf, à La Tremblade les cabanes ostréicoles du chenal de la Grève, les petites maisons charentaises, les chalands et les bateaux de pêche.
 
 

Activité et patrimoine

L'église du Sacré-Cœur est un édifice néo-gothique édifié à partir de 1880 afin de remplacer un ancien temple protestant, devenu vétuste, qui servait jusqu'alors aux offices catholiques. Le fin clocher, surmonté d'une flèche octogonale cantonnée de pinacles, est édifié à partir de 1886. L'église est consacrée le 21 juin 1894 par Mgr Bonnefoy, évêque de La Rochelle. Une cérémonie du centenaire a lieu en 1994 en présence de Mgr David, évêque de La Rochelle et Saintes. En 1999, le clocher est renversé par la tempête Martin et remonté quelques mois plus tard. L'église, qui forme une croix latine, est constituée d'une nef divisée en six travées couvertes de croisées d'ogives quadripartites, réunies par des clef de voûtes recouvertes d'inscriptions latines. Des vitraux figuratifs représentent des scènes de l'ancien et du nouveau testament. Les murs sont ornés d'un ensemble de peintures contemporaines, chemin de croix ou « polyptyque de la croix », œuvre de l'artiste Michel Genty. La façade est constituée d'un clocher-porche couronné d'une fine flèche, suivant un procédé courant dans la région au XIXe siècle. Une statue du Sacré-Cœur de Jésus est située au premier étage.
 
Le temple protestant est édifié en 1823, il forme une vaste salle rectangulaire divisée en trois travées. La façade, d'une grande sobriété, animée de deux oculi ménagés de part et d'autre d'une porte encadrée de deux colonnes doriques et surmontée d'un fronton triangulaire, s'inspire du néo-classicisme. Le bâtiment actuel succède à un premier édifice bâti en 1610, confisqué afin de servir d'église en 1681. En 1810, le consitoire envisage la construction d'un temple moderne, lançant une souscription publique à cet effet en 1820. Le temple est dédicacé le 24 août 1823, jour anniversaire du massacre de la Saint-Barthélémy, en présence de plusieurs ministres du culte des paroisses protestantes avoisinantes, du préfet du département, du sous-préfet de Marennes, du maire et de plusieurs personnalités officielles.
 
Le phare de la Coubre se situe dans la partie sud-ouest de la commune, à son point de jonction avec celle des Mathes, au niveau de la pointe de la Coubre, de la baie de Bonne Anse et de la côte sauvage. Construit en 1905 sur les plans de l'architecte Alexandre, il se présente sous la forme d'une tour tronçonnique peinte en rouge et blanc, haute de 64 mètres(4 mètres de moins que le phare de Cordouan tout proche). La portée de son feu électrique est de 80 kilomètres. Un feu secondaire, ou « barbette » est aménagé à mi-hauteur. Le phare est ouvert à la visite : on accède à sa plate-forme sommitale par une série de 300 marches. Le phare est construit sur la pointe de la Coubre, au point de jonction des eaux de l'estuaire de la Gironde et de l'océan Atlantique, où de puissantes déferlantes et des bancs de sable rendent la navigation dangereuse. Il succède à plusieurs édifices, construits à cet endroit depuis 1699 Le phénomène d'érosion des côtes est présent sur la côte, et le phare, construit à l'origine à 2 kilomètres de l'océan, n'en est plus distant que de 250 mètres.
 
Le pont de la Seudre est un ouvrage d'art édifié en 1972 afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises entre les deux rives de la Seudre, qui forme à cet endroit un vaste estuaire. Longtemps le fleuve constitue une barrière difficilement franchissable (sinon par bateau). Malgré une modernisation constante des embarcations (bac à chaîne, bac à vapeur puis bac automoteur49), le service montre ses limites et décision est prise de construire cet ensemble, qui fait écho au pont de l'île d'Oléron situé à une dizaine de kilomètres au nord-ouest. Des projecteurs ont été mis en place sur les deux ouvrages, qui sont illuminés (en vert et bleu) chaque nuit.
 
L'ancienne gare de chemins de fer est construite en 1876 afin de servir de point d'embarquement principal aux passagers du bac Marennes-La Tremblade, mais aussi aux marchandises (essentiellement des huîtres) qui peuvent ainsi être livrées plus rapidement. La ligne est désormais exploitée à des fins touristiques, un petit train à vapeur baptisé « Train des mouettes » faisant la navette entre La Tremblade et Saujon.
 
En 1944 les ingénieurs de l'Organisation Todt entreprennent la construction de la future batterie Gironde, également dénommée batterie Muschel, en pleine forêt de la Coubre. Elle ne fut jamais terminée. La batterie avec tous ses ouvrages fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 24 juillet 2002.
 
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