Les Mathes La Palmyre
terre d'accueil de vos vacances
La commune des Mathes se compose de deux noyaux urbains, d'architecture et de fonction différentes : d'une part, le bourg des Mathes, village traditionnel saintongeais regroupé autour de son église romane, d'autre part, la station balnéaire de La Palmyre, située à proximité de la baie de Bonne Anse. Ses habitants sont appelés les Mathérons et les Mathérones.
La Palmyre verra le jour en 1960 par Léon Nicolle, Maire des Mathes, qui est conçue comme une station balnéaire indépendante du village primitif : elle est représentative de l'architecture moderniste, tout comme plusieurs villes de la région. Les habitants de La Palmyre sont appelés les Palmyriens et les Palmyriennes. L'une des attractions majeures de la ville est son parc zoologique, qui attire chaque année près de 800 000 visiteurs. Premier parc zoologique privé de France, c'est également l'un des plus renommés d'Europe.
Activité et patrimoine
Le phare de la Coubre se situe dans la partie sud-ouest de la commune, à son point de jonction avec celle des Mathes, au niveau de la pointe de la Coubre, de la baie de Bonne Anse et de la côte sauvage. Construit en 1905 sur les plans de l'architecte Alexandre, il se présente sous la forme d'une tour tronçonnique peinte en rouge et blanc, haute de 64 mètres(4 mètres de moins que le phare de Cordouan tout proche). La portée de son feu électrique est de 80 kilomètres. Un feu secondaire, ou « barbette » est aménagé à mi-hauteur. Le phare est ouvert à la visite : on accède à sa plate-forme sommitale par une série de 300 marches. Le phare est construit sur la pointe de la Coubre, au point de jonction des eaux de l'estuaire de la Gironde et de l'océan Atlantique, où de puissantes déferlantes et des bancs de sable rendent la navigation dangereuse. Il succède à plusieurs édifices, construits à cet endroit depuis 1699 Le phénomène d'érosion des côtes est présent sur la côte, et le phare, construit à l'origine à 2 kilomètres de l'océan, n'en est plus distant que de 250 mètres.
La Batterie Rest Adler Cosel, construite sur l'emplacement d'une ancienne batterie de la marine nationale française nommé "Le Requin", elle fut réaménagée par les allemand lors de la construction du mur de l'Atlantique dans la forêt de la Coubre. La batterie Rest Adler Cosel est située sur la dune du "Requin" sur le point culminant de la commune. Elle fut inscrit au Monument historique le 24 juillet 2002.
L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle. Cette église, citée pour la première fois dans une charte datée de 1043, dépendait autrefois de l'abbaye de Vaux-sur-Mer37. De style roman, elle a été largement remaniée au cours des siècles, et c'est au XIXe siècle que l'édifice prendra son allure actuelle. Deux petites chapelles, ajoutées vers 1880, tiennent lieu de transept. L'abside, très sobre, est percée de trois baies, comportant des vitraux datant de la fin du XIXe siècle. Elle est voûtée en lambris de sapin rouge, suite à des travaux effectués en 1973. La cloche de l'église est la seule partie de l'édifice à être classée monument historique, ce pour avoir sonné la révolte en 1789.
L'église Notre-Dame est un édifice assez insolite, dont la principale particularité est d'être construit en plein air. Elle forme une simple halle de quatre travées, composée d'une charpente en pin maritime supportée par des piliers en grès. Une ouverture pratiquée dans la toiture, au-dessus du maître-autel, assure son éclairage. Une sacristie est aménagée dans un angle du chœur. L'ensemble, assez discret, est lové au creux des dunes, au milieu de la pinède.