St Augustin
terre d'accueil de vos vacances
Présentation
Ses habitants sont les Saint-Augustinais et les Saint-Augustinaises (parfois Saint-Augustinois et Saint-Augustinoises). En plein cœur de la presqu'île d'Arvert, cette petite cité un peu en marge du reste de l'agglomération royannaise connaît un développement constant depuis quelques années. Elle n'est ainsi séparée de Saint-Palais-sur-Mer que par la rocade, et de La Palmyre par un massif forestier. Elle est également très proche des villes d'Étaules et de Breuillet. Aux portes de la forêt domaniale de la Coubre et de la forêt des Combots d'Ansoine, espaces naturels protégés et principaux poumons verts du Pays Royannais, Saint-Augustin est la seule commune du canton de La Tremblade a ne pas avoir de débouché maritime ou fluvial. Pour autant, son surnom de Saint-Augustin-sur-Mer n'est pas usurpé, la cité ayant longtemps été un port important sur le golfe de Barbareu, aujourd'hui comblé par des sédiments et transformé en une immense étendue palustre, le marais de Saint-Augustin.
Activité et patrimoine
L'ancienne église de Saint-Augustin, de fondation médiévale, se trouvait dans le quartier du « Bourg », sur une petite éminence rocheuse qui dominait autrefois le golfe du Barbareu et un petit port de pêche. En marge du centre paroissial, le logis du Breuil est alors une ancienne demeure noble qui possède, comme beaucoup d'autres domaines, une chapelle privée. La propriétaire du domaine accepte de faire don de la chapelle à la seule condition qu'elle obtienne de l'épiscopat le statut d'église paroissiale. Des travaux sont immédiatement engagés avec notamment la construction d'une nouvelle façade d'inspiration classique avec fronton triangulaire à denticules, et un petit campanile. L'intérieur, d'une grande sobriété, forme un vaisseau unique éclairé de grandes baies en plein cintre, qui se prolonge par une abside hémicyclindrique.
Le temple de Saint-Augustin est ouvert au culte en 1862. Le temple, édifié au lieu-dit « Charosson », forme un vaisseau unique éclairé de grandes baies et est doté d'une façade en pierre de Thénac percée d'une porte d'inspiration gothique et, au niveau supérieur, d'un oculus souligné par un bandeau sculpté.
Remarquable témoignage de l'art funéraire en presqu'île d'Arvert, un gisant a été édifié à proximité du temple. Datant de 1872, il représente Justin-Elie Lecler, mort en 1871 à vingt ans pendant la Guerre franco-prussienne. Œuvre des sculpteurs Malterre et Cougrand, de Saujon, il dépeint fidèlement un soldat expirant, en position semi-allongé, en uniforme, avec ses chaussures à clous, son fusil et sa baïonnette.
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